Jeudi 2 avril 4 02 /04 /Avr 00:17
"Ca m'énerve. Tu veux jouer avec le feu et voilà !" Je viens de lui faire part de l'état de perturbation psychologique dans lequel je me trouve. Son agacement révèle une accusation fondée : je me suis mis moi-même dans cette situation. C'est vrai que c'est bien moi qui la titille régulièrement avec son collègue de travail, le grand Fred. Parce que je sais qu'il lui plaît, Elle me l'a avoué d'autant plus facilement qu'elle savait que ça allait m'exciter : "Rien que me trouver à proximité physique de son corps, ça m'émoustille", avait-elle même précisé un jour. Vous pensez donc si,depuis, Fred participait d'abondance à son insu à nos jeux  fantasmatiques. Combien de fois avons-nous fait l'amour en se racontant comment Fred allait la prendre ?

Jusqu'au jour où, ma femme seule à la maison, Fred lui propose de passer la livrer en cigarettes étrangères. Elle accepte, avec échange de textos équivoques en allusion au fait que je sois absent... En raccrochant, elle se fait jouir en pensant à Fred venant la baiser. Tout cela, elle me le racontera plus tard. Parce que quand Fred arrive, il s'asseoit prendre un café mais la conversation roule de façon sympathique comme entre deux  copains - qu'ils sont. Elle n'attend qu'un geste, mais il ne vient pas. D'elle non plus. Elle me raconte alors, enfin, toute l'histoire. Qui m'excite terriblement, à l'idée qu'elle n'était pas loin d'accéder à ma demande en se donnant à Fred, et aussi que si elle en est là, c'est forcément que l'idée ne lui déplaît pas. Mais du fantasme à la réalité...

Voir ma femme se faire prendre devant moi n'appartient plus au seul fantasme. J'en connais la réalité, dont je me régale. Mais qu'elle fasse l'amour hors de ma présence, par contre, nous plonge dans l'inconnu. Bien sûr que, sur un plan fantasmatique, le scénario est calculé sur mesure pour me plaire : ma compagne va bien en profiter, jouir autant qu'elle le pourra du corps de l'autre, en lui offrant le sien comme elle le sait le faire sans limite, bref, se comporter comme j'adore la voir le faire avec un partenaire sexuel inconnu. Piment supplémentaire,  je ne suis pas là, je ne le vois pas, donc je ne le partage pas au moment où la scène se joue. Comme un... cocu, le mot est lâché. Et dans le candaulisme existe une part, plus ou moins prononcée suivant les maris, de masochisme, au sens du désir de soumission et d'un certain penchant pour l'humiliation - qui peut très bien rester soft ! Dans le cas qui nous occupe, ma propre tendance maso me fait souhaiter qu'elle trouve un sexe plus gros que le mien et s'en délecte, qu'il la baise mieux que moi, qu'elle me fasse part bruyamment du plaisir qu'elle a de se faire baiser par un autre. Et sans ma présence ? Qu'elle ajoute qu'elle m'a bien fait cocu en se faisant prendre alors que je n'étais pas là. Et qu'elle recommencera, parce qu'elle a adoré ça. Voilà pour le fantasme.

Retour à la réalité : Fred et ma femme partent pour une escapade professionnelle d'un journée, voyage incluant six heures de train. Voilà que la machine se remet en marche : et si elle faisait l'amour avec lui dans les toilettes sur le chemin du retour ? Nous en parlons, elle et moi, et l'idée lui plaît. Sans bien sûr que rien ne soit certain de se produire, loin de là. Je me souviens que, pendant qu'ils étaient là-bas, j'étais moi-même dans un drôle d'état, anxieux de savoir s'il se passait "quelque chose". Elle me reprochera de l'avoir bombardée de textos à ce moment-là. Et rien ne s'est passé dans ce train. Mais voilà qu'un nouveau voyage se profile, avec départ le 15 avril, jour de mon anniversaire. Cette fois, ma femme et Fred passeront même une nuit sur place ! Le soir où nous fêtons notre anniversaire de rencontre, elle me lance : "Je vais coucher avec Fred". Ca me rend dingue d'excitation ! Parce que c'est elle qui aborde le sujet. Exprime son intention. Se faire prendre, me faire cocu. Et revenir ensuite me le dire, avec tous les détails pour me faire participer, que nous vivions cette histoire en couple. Ils partent dans moins d'une quinzaine. Et au fait, timing boulot oblige, ce seront deux  nuités là-bas que ma femme et son potentiel amant passeront finalement. Coup au ventre.

J'en suis là. Dans le fantasme, c'est absolument parfait. Je n'ai qu'à lui confirmer mon feu vert - "je ne favoriserai pas les circonstances si tu ne le veux  pas", m'a-t-elle dit ce soir - et elle trouvera à mon avis facilement l'opportunité de passer à l'acte. Quoi de plus naturel que deux collègues qui se retrouvent boire un verre dans la chambre de l'autre, un soir dans un hôtel loin du bureau ? Et ma compagne elle-même ne professe-t-elle pas l'opinion qu'aucun homme ne peut résister à une femme qui lui fait du rentre-dedans ? Donc si elle veut y aller, a priori, ils iront...
Je vivrais alors mon fantasme de cocu bien comme il faut : pourvu que tout se passe bien, ils pourraient avoir tout leur temps, en dehors des journées de travail, pour partir ensemble explorer les plaisirs sexuels. Deux  nuits bon sang ! Le temps que tout y passe en revue, les bouches, les sexes et orifices comblés d'être visités à plusieurs reprises. Et ma femme qui revient me raconter comment, précisément, elle m'a fait cocu et dans quelles proportions !

Mais dans la réalité... Il y a que l'absence de ma compagne va être bien longue, avec moi me demandant sans doute de façon obsessionnelle à tout instant s'il se passe quelque chose et quoi. J'aurais besoin de compte-rendus réguliers, sinon ce sera presqu'une torture ! Comment concrètement peut-elle jouer ce jeu de me faire participer le plus possible à distance ? Pour l'instant, puisqu'elle dit qu'il n'est jamais sûr que quelque chose se passe, elle refuse de se projeter. Et c'est vrai que des raisons insoupçonnées aujourd'hui, x ou y, pourraient empêcher ce passage à l'acte. Mais il est également très plausible qu'il se déroule, voilà pourquoi, moi, je voudrais me projeter ! Elle préfère n'y pas songer et improviser sur le vif. Je dois donc décider si, vraiment, je veux qu'elle partagel'intimité de Fred au mieux (ou pire ?) deux nuits, qu'elle s'offre généreusement à lui aussi longtemps sans que je ne sois présent avec elle. L'ennemi est la jalousie. On ne parle plus seulement d'un petit coup à la sauvette ! La jalousie se transcende par l'excitation. Evidemment que l'imaginer gémir sous le grand corps de Fred va m'exciter. Mais ça peut être long pour la jalousie, deux jours et demi... D'un autre côté, je regretterais toujours d'avoir refusé cette opportunité unique de vivre mon fantasme de cocu. Et d'ensuite partager avec elle des moments de furieuse excitation et d'amour fou, à l'évocation de ce qu'elle aura fait avec Fred. Alors ?

Elle serait aussi en droit de dire : "Mon vieux, tu veux être cocu, et bien tu vas l'être. C'est trop facile de reculer maintenant que tu m'as mis ces idées en tête. Si j'en ai l'occasion, je vais me faire sauter par Fred, et aussi souvent que je le pourrai. Même que je compte lui faire la totale. Le sucer, boire son sperme, qu'il me baise dans toutes les positions. Et tu l'auras bien cherché ! Ensuite dis-toi bien que je ne suis pas obligée de te raconter quoi que ce soit. C'est toi le cocu." Parfois, elle joue un peu avec ce discours-là, dans notre univers fantasmatique. Ca m'excite. Mais dans la réalité...
Maintenant, si vous me dites enfin : "Vas-y, dis oui ! L'occasion ne se représentera pas de sitôt que ta femme se retrouve en position de laisser libre court à son désir d'un homme - de ce Fred qui l'attire (avec qui elle a du reste eu une brève historiette inachevée avant même d'avoir vraiment débuté, sur un flirt poussé). Tu peux  compter sur elle pour faire la cochonne et, fais-moi confiance, tu vas être cocu dans les grandes largeurs. Et c'est exactement ce que tu veux" ... Et bien je ne saurais que répondre. Sans doute, oui. Mais j'ai encore peur. Il faut que je réfléchisse. Que j'en parle avec elle, aussi. Elle lira ce texte. Comme je serais heureux qu'elle vienne répondre ici même.

Après une nuit de réflexion, les choses sont déjà plus claires : je vais lui dire de tout mettre en œuvre pour arriver à ses fins, de sortir le grand jeu à Fred. Les chances sont ainsi maximales que ça marche. Je veux alors qu'elle s'offre à lui sans retenue, pleinement. Et qu'elle grave chaque détail, gestes et paroles dans sa mémoire, pour ensuite me restituer fidèlement tout ce qui se sera passé. Je saute dans le vide : vas-y, mon amour, fais-moi bien cocu à fond !

La suite ici : Futur cocu ou pas ?
Par Dorgeval - Publié dans : Ma confession - Communauté : Couples candaulistes
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